mercredi 1 juillet 2009

Français exogène

Le Français que l'on entend de plus en plus en Romandie est de plus en plus teinté de parisianismes propagés par les médias audiovisuels. Même notre bonne radio de Sottens se prend pour la 5e colonne et diffuse de plus en plus de "Français exogène".

Il est devenu courant d'entendre quatre-vingt pour huitante, mais pas trois-vingt pour soixante ni cinq-vingt pour cent. Le comble du comble est que l'on entend pour nonante l'affreux terme de quatre-vingt-dix , mais pas de trois-vingt-dix pour septante ni de deux-vingt-dix pour cinquante.

Nous parlons pourtant une langue indo-européenne, plus spécialement issue du Latin. Dans ce cas, soixante vient de six (sex en latin) et se traduit, en italien par sessanta qui vient de sei, en allemand par sechszig qui vient de sechs et en anglais par sixty qui vient de six. Il ne viendrait à personne l'idée de dire trè-vinti, drei-zwanzig ou three-trenty.

On peut réitérer l'opération avec septante, qui vient de sept (septem en latin), qui se traduit par settanta en italien, à cause de sette, par siebzig en allemand à cause de sieben et par seventy en anglais provenant de seven. Dans ce cas également nul ne songe à dire trè-vinti e dieci, drei-zwanzig und zehn ou three-trenty and ten.

Il en va de même avec huitante qui provient de huit (octo en latin) et qui se traduit, en italien par ottantanta qui vient de otto, en allemand par achtzig qui vient de acht et en anglais par eighty qui vient de eight. Là non plus, il serait une ineptie de dire quatro-vinti, vier-zwanzig ou four-trenty.

On peut continuer le non-sens avec nonante, qui vient de neuf (novem en latin), qui se traduit par nonanta en italien, à cause de nove, par neunzig en allemand à cause de neun et par ninety en anglais provenant de nine. La aussi il est serait incorrect de dire quatro-vinti e dieci, vier-zwanzig und zehn, ou four-trenty and ten.

La démonstration pourrait encore se poursuivre avec tous les nombres disponibles et l'année 2008 deviendrait alors cent-vingt-huit en respectant cette logique aberrante.

Le Parisianisme se montre encore plus fautif dans la manière de nommer les repas. Il est devenu courant d'entendre les gens dire déjeuner à la place de dîner et dîner à la place de souper. l'explication culturelle est qu'en France, les gens dont tellement paresseux qu'ils se sont levés de plus en plus tard. Au fil du temps, par glissement sémantique, le premier repas de la journée, celui où l'on cesse le jeune de la nuit, le dé-jeuner est devenu outre Jura le repas du milieu de la journée. Il s'en est suivit que le repas de midi (mi-dies en latin), celui où l'on dine (de midîner) est devenu le repas du soir. Par conséquent, le repas du soir, celui où l'on mange de la soupe, le souper n'est plus gère usité outre Jura. Les responsables de cette hérésie durent créer un nouveau parisianisme pour le repas du début de journée qu'ils appelèrent petit-déjeuner. Ce petit déjeuner est illogique car il ne s'oppose à aucun moyen déjeuner ou grand déjeuner.

En comparaison avec les autres langues indo-européenne, le repas du matin, celui où l'on cesse de jeuner, le déjeuner (arrêt du jeune) se dit prima collazione (premier repas) en italien, frühstück en allemand (premier morceau) et breakfast en anglais (rupture du jeûne).
Le repas de midi, le diner (raccourci de midîner) se dit Mittagessen en allemand (repas de midi). Mais le diner ne se traduit pas par dinner en anglais (repas de midi) mais par lunch. Mais l'anglais ne peut servir de référence dans ce cas car il n'est pas représentatif. Seule une vision diachronique permet de mettre en évidence l'ancienneté de la relation étroite qui existait entre l'ancien François et l'ancien Anglois.
Le repas du soir, le souper (celui où l'on mange la soupe) se dit Abendessen en allemand (repas du soir), mais se dit en anglais non pas supper (repas de la soupe), mais dinner (repas du milieu de journée) pour les mêmes raisons que celles évoquées précédement.

Cette tendance à faire des fautes provient de France, où la liberté individuelle est bafouée, où toutes les décisions se prennent à Paris et où la centralisation a fait disparaitre les parlers locaux. De la même manière que les catholiques croient que le noyau de leur Empire est à Rome, certains Francophones estiment à tort que les directives absurdes édictées par un collège de vieillards séniles devraient s'appliquer à l'ensemble de la planète. Cependant la religion comme la langue ne peuvent en aucun cas être subjuguées à des instances étrangères.

mardi 30 juin 2009

Pas de Rafale en Suisse

Voici quelques informations pour informer au mieux la population que le Rafale est un mauvais choix.

A. Tout d'abord, examinons la réalité des faits historiques :

1. La conception du Rafale date du siècle passé, il a été conçu pour affronter dans le contexte de la guerre froide des appareil de type MiG-29 ou F-16.

2. Le Rafale est un appareil extrêmement onéreux, car développé par une seule firme (Dassault) et soutenu par seul Etat (France).

3. Le Rafale est un appareil qui n’a jamais été exporté, car il a été développé exclusivement et spécifiquement pour les besoins d'un seul pays (France).

4. Le Rafale est un appareil qui n’a jamais été utilisé au combat réel, quoi qu'en dise ses supporters. Car en Afghanistan, il a du être protégé par des Mirage 2000-9.

5. A cause de la faiblesse de ses moteurs ATAR (BMW 003), le Rafale doit en avoir deux, d'où la génération de plus de décibels que d'autres appareils équivalents.

6. Comme le Rafale est biréacteur, il pollue plus que ses adversaires pour une efficacité comparable.

7. Comme le Rafale utilise deux réacteurs, il est nettement moins écologique que ses concurrents.

B. Ensuite, examinons quelques aspects techniques réservés aux militaires :

1. Le Rafale étant biréacteur, il consomme consomme par conséquent plus de kérosène et voit ses missions raccourcies d'autant.

2. Comme le Rafale est biréacteur, il possède moins d’autonomie que ses adversaires et doit abréger le combat plus rapidement.

3. Datant de la guerre froide, le radar du Rafale n'est pas performant dans la détection de ses adversaires plus récents, comme pour dissimuler l'appareil aux radars ennemis.

4. En terme de furtivité, le Rafale n'est pas ce qu'on peut faire de mieux, car il n'a pas été créé pour effacer sa signature radar.

5. Les moteurs du Rafale sont une amélioration de l'ATAR du Mirage III, eux même issus des BMW 003 utilisés par le Messerchmitt 262 à partir de 1940. Comme ces moteurs étaient largement inférieurs en terme de puissance et en terme de fiabilité avec ses adversaires, la firme Dassault, devant l'impossibilité de développer un autre moteur, a choisi de les doubler pour obtenir le même rendement.

6. Le Rafale est le développement ultime de la série des Mirages. De ses ancêtre il a hérité une voilure Delta, qui le rend moins maniable que ses adversaires, l'oblige à un plus long roulage au décollage comme à l'atterrissage, n'autorise pas le pilote à voir devant lui et le rend inapte au dog-fight.

7. Le Rafale est un appareil Franco-Français, ce qui signifie qu'il est incompatible avec les standard internationaux. Il est par exemple incompatible avec nos F/A-18 au niveau des moteurs utilisés, au niveau de l’armement embarqué, au niveau de l’avionique et au niveau de la taille. Cela entraine que nos hommes devront apprendre une nouvelle technologie, que de nouveau hangars devront être construits et que tout l'armement devra être racheté.

8. Le Rafale est un avion obsolète technologiquement, car âgé de plus de 20 ans et aucunement prévu pour la guerre électronique, la furtivité, l'hypermaniabilité et le travail collaboratif avec d'autre armes ou des dones.

C. Considérations finalement la situation politico-stratégico-économique

1. Le Rafale est extrêmement cher et pour des performances équivalentes, il existe des appareils plus adaptés à nos besoins et meilleur marché.

2. Les journaux spécialisés qui vantent les mérites du Rafale, appartiennent tous à des milieux proche du gouvernement Français et n’ont par conséquent aucune objectivité.

3. La presse d'outre Jura ne cachent pas que c’est pour lutter contre la crise économique et pour améliorer leur propres appareils qu’ils veulent nous vendre du matériel obsolète.

4. Mais la Suisse participe déjà au sauvetage de l’économie Française en accueillant un contingent de plus de 300'000 réfugiés économiques, qui va croissant chaque année.

5. Les Français opèrent des tractations déloyales avec RUAG pour mettre le Conseil Fédéral devant le fait accompli et nous obliger à acheter leurs appareils obsolètes.

6. Lors de l'affaire des places financières véreuses, la France ne s’est pas montrée véritablement coopérative et d'un point de vue historique, nous ne devons pas oublier l'annexion de la Franche-Comté, ni l'annexion de l'Alsace, ni l'annexion de la Lorraine, ni l'annexion de la Savoie. Rappelons nous les invasions révolutionnaires et Napoléonniennes et qu’elle fait partie des agresseurs potentiels.

7. Plus récemment, l’affaire des Mirages avec leurs défauts et leurs coûts prohibitifs devrait nous inciter à agir avec prudence dès lors qu’il s’agit de la France. N'oublions pas qu'en achetant leurs appareils, c'est toute une infrastructure au sol que nous allons devoir changer.

8. Considérons également l'afflux de réfugiés économiques en provenance de la France qui a été rendu possible par la signature des accords de Schengen. Avec l'achat de ces appareils, nous allons nous rendre dépendants de l'Outre-Jura et il ne nous sera plus possible de lutter contre ces migrations et contre l'augmentation du chômage qu'elle engendre.